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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 18:03

Les palinsèmes ou encore les palingraphes, que ne sais-je, sont des néologismes pour ce qui va suivre.

Palin exprime la répétition, pour ce qui est de sème ou de graphe, je ne suis pas très sur de moi sur l'usage que j'en fais.

Autre chose, le jeu de mots dont j'use, est peut-être répertorié sous un terme pour avoir déjà fait l'objet d'une forme d'écriture.

 

La prude

Elle fut prise en toute parcimonie

par six moniteurs de saut à l'élastique.

Hélas tiquetures apparurent, macarons vilains

on vit l'infortune de la femme, la pauvresse

aux vraies séquelles, ce fut plus que blessant,

le sang sous le pont, c'était son compagnon.

 

Le premier exemple qui me vint à l'esprit et qui laisse deviner d'emblée le caractère du jeu de mots qui invite à découvrir la signification du titre dont des lettres viennent à manquer.

 

La viole

Devant un public, droite sur deux jambes,

de gens beuglant, quand son âme, l'ondoiement,

l'on doit, mandolines désaccordées

à corps défendant, la voir l'air chambrée

en bretteuse arguer : « l'archet au violon,

au viol, hongre soit, m'en jouer l'amuse ».

La musique n'adoucit pas ces mœurs,

passé meurt, femme n'est point l'instrument.

 

La mise

Sur le tapis de jeu ce n'était qu'un petit tas

un peu titanesque, rien qu'en jetons de cinq cent,

ceint sempiternellement d'un parc de groupies

ou pique-assiette, empochant à l'œil la partie,

la part thymique essentiellement, découverte.

Des coups vertement encaissés, czardas du poker,

du pot quérable, tout parieur en veut beaucoup,

baux coûteux quand tout sauf le hasard des enjeux,

des engelures aux mains, la foule écarte onduleux

les cartons du leucobryum humain, la main passe.

Pas sensible, ce carré de gens n'a pas bon cœur.

 

De la faine

Naîtra un hêtre que promet si puissant gland

mais scies, puits sanglant laisseront, l'étêteront.

Les têtes, ronds de cuir en veulent à son "veinage",

vaine agnésie, du bouleau n'a guère l'écorce.

Du boulot naguère les Corses eurent leur déveine

hurleurs d'événements vous nommez vous Léon,

vous les oncles Sam, dans vos branches débauchez

des beaux chênes et de leurs glands vous aurez hantise.

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 16:28

Le bonheur met toujours son temps                                       Palette de mots

Mieux quand il est aussi tardif

Errant, gagne tout en allant

Terre née voit bientôt ses ifs.

 

Le bonheur tant mieux quand il est aussi tardif

Le bonheur différent gagne tout en allant

Le bonheur à lanterner voit bientôt ses ifs.

 

Le bonheur ne s'en vient qu'à deux

Mandéens, si peu qui le trouvent

Vers l'œil de l'âme, en le vœu

Nu, ad hoc, que rideau s'entrouvre.

 

Le bonheur, demandé ainsi, peu qui le trouvent

Le bonheur trouvère, l'œil de l'amant le veut

Le bonheur venu, a d'oc que ride d'eau s'entrouvre.

 

Le bonheur, ce cœur de nova

Trisse et rapproche des comètes

Terré dans un coacervat

Un cœur que Zeus voulut l'esthète.

 

Le bonheur, novatrice Héra, proche des comètes

Le bonheur comme éthéré dans un coacervat

Le bonheur vainqueur que Zeus voulut les têtes.

 

Le bonheur est du plomb en or

Fée, ondine, du cil en sorts

Aura, lactescence, ciel fors

Gérontes, confisquent les morts.

 

Le bonheur orphéon dîne du silence, or

Le bonheur sororal, acte essentiel fort

Le bonheur forgeron te confie claymore.

 

Le bonheur émouvant est sable

Hier prend désert puis désirs

Hâbleur ou sigisbée, froissable

En distant s'est vu gemmes, mire.

 

Le bonheur sablier prend des ères puis des ires

Le bonheur, désirables heures où, ci-gisent, beffroi sable

Le bonheur froissa blandices, temps s'est vu gémir.

 

Le bonheur se dérobe aux autre

Foi, dam des piètres est Zoroastre

Un gentilé pair, dû d'apôtres

Mandorle amende en lots les astres.

 

Le bonheur autrefois dame d'épis est trésors aux astres

Le bonheur astringent, îlet perdu d'apôtres

Le bonheur autrement dore l'amande en l'oléastre.

 

Le bonheur, parangon de vie

Au long d'un gré mandé, galère

Autisme allégé, haine obvie

Aux lents abords d'âge d'un corps, sert.

 

Le bonheur, violon d'un gréement des galères

Le bonheur d'égal érotisme à l'égéenne aube, vit

Le bonheur violent, abordage d'un corsaire.

 

Le bonheur résume Univers

Gè nous allaite à litées justes

Essentiel à nos vies, divers

Libres isthmes, Gè fait, j'ajuste.

 

Le bonheur verger nous a létalité juste

Le bonheur, justesse sans ciel, à nos vies, d'hivers

Le bonheur vers-librisme j'ai fait, j'ajuste.

 

Sur la base d'un palinsème, Le gongorisme du bonheur palingraphié 

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  • : Libre penseur je place l'écriture au- dessus de toute forme de justice. Entre l'être qui agit et l'être qui parle, l'être qui écrit se sait toujours par lequel trahi. Exposition la plus perpétuelle de toutes - tout plaisant sait faire et complaisant sait dire - écrire est un désir irrépressible, de plaisanterie et bien avant, de déplaisir et bien après. Ce que l'animation est à l'image, à l'écriture est la ranimation, un défi atemporel.
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