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20 août 2013 2 20 /08 /août /2013 14:42

C'est une phrase qu'aimait mon père à me répéter :

 

« Ça leur passera avant que ça me reprenne. »

 

C'était là avec quelques autres de ses enseignements fétiches, une de ces phrases qui vous érige un parangon de paternel accompli dans sa tâche d'accompagnement de ses enfants, sans les encourager au-delà d'un comportement éthique, favorisant cependant la portée des expériences et le choix des amitiés que réédite une nouvelle génération.

 

Pour façonner un être, il est sans conteste inscrit dans son éducation, des préceptes populaires. Certains sont comme la mauvaise herbe, on les trouve dans toutes les familles, d'autres sont des cultivars qui font la personnalité spécifique d'un foyer.

 

Dans le terreau du jardin éducatif où ont poussé mes enfants, c'est cette phrase qu'ils retiendront pour leur part :

 

« Dans toute situation, il n'y a jamais un seul responsable mais deux au minimum. »

 

Ce n'est pas très éloigné de la subtilité des adages que m'inspiraient les réactions de mon père. C'est lui et ses réflexions qui m'a ouvert aux penseurs relativistes, aux causeurs ou écrivains capables de remettre en question les coutumes, les habitudes et les préjugés. C'est son attitude qui n'autorise aucune contradiction entre l'idée et l'acte, qui m'a séduite et construit.

 

Combien sont capables d'afficher sous les yeux de leur enfant, un principe de vie quand sa formule ne souffre de s'y soustraire ?

 

Par facilité, par crainte, par égoisme, par inconscience, la jeunesse bute depuis toujours sur la mauvaise foi des adultes et des parents.

 

Les enfants rois qu'on les appelle dans un parfait réflexe d'autorité guillotinable. J'aimerais savoir quel premier Dimanche de Janvier fut confondu avec le 1er Avril dans cette mascarade d'intronisation. Ce sceptre façon jouet en plastique que la société leur tend est un ensemble de tentations que la matraque du cogne supplante sans mal.

 

Que cela me reprenne ! Cela l'avait donc pris. Que l'on nous les donne pour les prendre est manifestement tout entier dans la complicité qui unit le fournisseur et l'utilisateur. Vous voici, tels que vous apparaissez vraiment sans dissimulation et comme vous voient sans crédulité les jeunes, vous les aînés : des gens qu'on ne reprendra plus tout en participant à l'infanticide social.

 

"Il est interdit d'interdire", slogan de 68 que l'euphémisme aujourd'hui réduit à "il n'est pas souhaitable d'interdire", laisse encore donc à chacun le loisir d'une convenance manichéenne. Comment dire les choses autrement dans le misérabilisme des mésententes qui opposeraient le bien fondé de deux entités dans les mêmes incorrections ?

 

Le droit chemin

Carême-prenant

 

Á moins d'une quarantaine sur les spiritueux tous les trois jours gras qui pourrait s'accompagner d'une prohibition des boissons sucrées au passage, nonobstant le pouvoir des cartels de vignerons et des foreurs de nappes phréatiques des dealers de Coca, les goûts de la jeunesse auront longtemps la saveur de l'évasion. N'oublions pas également tous les branchés de la politique de distribution qui réussissent l'exploit d'encenser les produits sous traitement médical délivré par les narcotrafiquants et tous ces ouvriers qui semaine de travail + week-end de sport parviennent encore à faire grande surface pour s'approvisionner, en cela aidés par le fédération anonyme des médecins du sur travail accompli.

 

Intermède

 

Un gosse deux bosses

 

Patron, un jeunot s'il vous plait

 

C'est un peu de tricard avec un rien déviant de la source des vieux volicérant...............

 

Pour imbuvables qu'ils soient, les jeunes n'ont rien inventé. L'alcool est un témoin de sociabilité et de rapprochement avec les autres. Ce n'est pas comme l'alcoolique qui a des amis de bouteille.

Derrière tous les faux prétextes que la société met en avant pour prohiber les boissons alcoolisées quand elles concernent la jeunesse, une seule n'est pas énoncée, cause du choc culturel qui les provoque :

 

les jeunes sont une révolution.

 

Ils ne la font pas, ils la sont. C'est Élisée Reclus qui formulait la chose ainsi : « Le jour viendra où l'Évolution et la Révolution, se succédant immédiatement, se confondront en un seul et même phénomène. C'est ainsi que fonctionne la vie dans un organisme sain, celui d'un homme ou celui d'un monde. »

 

C'est de l'isolement où se cristallisent les préjugés qu'un société désinformée se trompe lourdement sur la vision du monde qui anime la jeunesse. Une société qui plus est, manipulable pour qui craint cette génération.

 

C'est aux vieux d'inventorier, c'est aux jeunes d'inventer.

 

Merci papa


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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 20:22

 


 


Plus vous avez du temps, plus on vous le prend. Sauf qu'il semble que le temps soit devenu la valeur ajoutée en matière de tâches et de taches programmées. Comprenez "l'entachement" et l'attachement, comme une voie goudronnée dans vos poumons, chez le drogué de télévision que le temps libre vous permet d'être, et ce dans votre cerveau.

 

La disponibilité dont jouit une plus grande partie de la population européenne qu'on ne le croit, s'arc-boute sur une pénibilité au pluriel au travers d'une liberté dont le prix est paradoxalement la consommation.

 

Drôle de monde qui s'entretient encore avec la personne présente devant son carré publicitaire d'écran pendant que sa moitié gagne sa pitance alors que toute une société marche en vérité vers sa paupérisation.

 

Que nous vante et que nous vend de fait l'outil de visualisation, si nous la regardons de plus en plus nombreux les bourses vides ?

 

Du monde. Du monde où le matérialiste propriétaire des matières et des matériaux et le concepteur, "l'usineur", le marchand, en somme celui qui pourvoit à nos besoins, sera le maître définitivement. Peu importe si notre apport finit par ne plus être indispensable à une production car ce qui est commun à tous les maîtres du monde, c'est de dominer et c'est bien l'enjeu, l'envergure des diffuseurs d'espace culturel aujourd'hui.

 

Coca-Cola ne désire pas tant qu'on le sirote à la paille, ce qu'il attend c'est qu'on ne discute pas la bouche pleine de son liquide sur la politique de ses actes en quelques points de vue que ce soit.

 

La pauvreté est au niveau mondial le genre le plus répandu. Ce qui rend un individu hors course, c'est l'incapacité à être autonome pour l'accès aux besoins essentiels de son existence.

Ce que désire le dominant, c'est la sécurité et qui plus est dans l'olympe terrestre ou spatial. Il lui faut pour cela prendre possession de la totalité de l'actif humain et de nous en priver.

 

Aussi rapide que la transformation du citoyen par le processus scolaire, le support culturel de l'audiovision sculpte le cerveau humain. Le principes conducteur est la cognition et la dictature par là même, du message délivré. Aucune contradiction entre les deux méthodes puisque depuis toujours inscrites dans le contrôle, pour l'une comme pour l'autre.

 

le droit à l'image est de ce fait beaucoup encadré. Ses dorures sont simples, c'est le phénomène de la zone à ne pas franchir, c'est le domaine du propriétaire des frontières, plus que des contenus. Le cas du site Note2be est révélateur de ce que permet ou non, un outil construit sur la diffusion d'informations diverses. Cet esprit de restriction s'applique aussi à la télé réalité où les opinions sont bannies. Le mot d'ordre est : le maître peut critiquer le chien, ce dernier n'a pas le droit à la réciprocité. Prétextes avancés : la diffamation et la divulgation.

 

Note2be

 

L'effet attendu d'un tel état d'esprit est la perte totale de confiance du public envers l'administration culturelle. Comme il est dit dans la vidéo, qui nous mènera à la guerre civile.

 

La liberté d'expression gagnée sur les ondes par les décibels puis par l'image, y compris sur les portables est à la fois l'objet magique des maîtres seigneuriaux et leur talon d'achille. Mais ils en sont les propriétaires.

 

Pour échapper à cette machine, il n'y aurait qu'une solution : cessez d'apprendre.

 

 


 

 

 

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21 août 2012 2 21 /08 /août /2012 14:38

100 tél SP1Où en sommes-nous, les uns et les unes, dites, où en sommes-nous très sincèrement ? Ça va vous ? Et quand vous répondez « bien et toi », la rémission passagère de cet intermède quand on se croise, combien en impose la posologie pour que ce soit un remède et non un placebo ?

 

On tente de caser le temps qu'il fait à la première réplique mais « t'as vu c'temps pourri » pour un « y-a plus d'saisons » ça démarre au ras du sol. On va traîner des pieds toute la journée avec ces propos !

Faut bien s'avouer qu'on s'échange des phrases cataclysmiques et qu'il est rare de tomber sur un météorologue du climat mental. Encore aujourd'hui on va parler du temps en premier, puis de la famille ascendante, des voisins, du travail jusqu'à évoquer les objets usuels. Il y a aussi le chien et le chat, c'est rare qu'ils ne soient pas dans les conversations.

Et tout ce beau monde, c'est de la pluie et de la température, ça transpire le transfert affectif. Et si l'interlocuteur d'un coup d'un seul en plaçait une genre « et ça t'as fait quoi » ou « qu'est-ce que tu as ressenti », on réagirait comment ?

Ça arrive parfois, dans un relationnel et on retrouve souvent la même réponse, à savoir de la méfiance. Est-ce Dr Freudeur, Miss Affreudite qui nous questionnent ? Et lui, et elle se sont regardées dans la glace ?

 

On est un peu les champions du conseil et de la critique, ça va de la couleur des 100 tél SP2murs dans la déco intérieure aux choix de l'éducation des enfants. C'est de la psychologie, de la sympathie ou de l'indiscrétion ?

L'abondance de méfiance, c'est sans doute l'indice le plus révélateur de l'évolution psychique que nous partageons depuis deux ou trois générations derrière. C'est un grand classique dorénavant que l'hexagone bat des records de pessimisme et de tristesse. Que nous passons notre temps à compenser pour ne plus y penser.

Ce qui nous est arrivé à nous au pays des Lumières est peut-être survenu plus spontanément et brutalement qu'ailleurs. Nous avons changé les lampad'air patrimoniaux qui diffusaient l'éclairage familial. Le temps n'est pour rien dans l'affaire.

 

Ce sont toutes les valeurs rattachées à la famille qui se sont délitées et c'est un gros, un très gros morceau psychologique. Cela tient à la situation géographique de la France qui dans un brassage permanent ne cimente pas sa culture dans une figuration traditionaliste du socle familial. Les souches généalogiques françaises de moindres origines européennes qui présentent donc moins d'accents familiaux typiques des points cardinaux, dégagent cette atmosphère temporelle réactive aux mutations sociales. Dans cette composition moderne par obligation, les formules d'adaptation doivent s'inventer. Si il ne s'y trouve pas de corps solidaire, que sont la religion, l'État ou la famille, l'équilibre matériel et personnel est en première ligne dans les phénomènes de crise sociétale. Malgré le ralentissement que peuvent connaître d'autres formations filiales, la transcendance du milieu européen qu'impulse le sol français atteindra toutes les cultures.

On peut remarquer deux facteurs essentiels dans le profil psychologique qu'affiche la population française. Un c'est le mélange, l'autre c'est « se mêler ». En fait nous essayons de dénouer un méli-mélodrame dans nos existences emmêlées.

 

100 tél SP4Le pas que nous ne franchissons pas, c'est l'analyse. C'est comme la prise de sang, nous la faisons mais nous délaissons son résultat. Nous somatisons de fait. Atteint de quelque tumeur, l'hypocondrie progresse. Pourquoi faire autant dans l'automédication ou l'homéopathie et rogner sur l'introspection ? Puisqu'on évite de partager nos miasmes dans un effort sanitaire, surtout dés l'intégration des jeunes dans l'instruction, l'ouvrage serait entièrement traité si nous prenions à bras le corps le module philo/psycho dans nos apprentissages.

Là tout de suite on imagine les réticences du modèle sociétal, sa crainte que tout soit pesé, remis en question, l'impact intelligent sur la réception mentale et la capacité de jugement. Être dérangé mais ne pas déranger est le fruit de plus d'un siècle de psychologie, d'un arbre qu'on ne veut pas trop voir fleurir.

Vous voyez ces curiosités artistiques qui plantent l'article, ces bols où à São Paulo, la Call Parade (dont je vous mets le site en lien link ) offre aux usagé(e)s du téléphone un goûter déconcertant, elles vont bien ici d'autant que l'invention de notre fil d'Ariane phonique date d'avant la psychologie appliquée et se développe sur un même plan de discussions dans l'espace des terrains discutables.

 

100 tél SP3De facto « alors c'était bien » introduit la reprise d'intérêt que l'on porte au retour des occupations de notre petit monde. "L'impositivation" de la formule n'admet guère qu'on soumette un rapport complet ou masque implicitement une hypothèse, un soupçon, une inquiétude à connotation négative. Nos entrées en matière sont chargées à blanc mais plombantes. Ciblées dans la visée.

 

Dernièrement avec le début de la crise, c'est un refrain entêtant qu'on persifle à nos oreilles, il serine « ne nous plaignons pas, il y a pire ailleurs » et ce ne serait ridicule si par ailleurs, on avait ne fut-ce qu'un iota d'appréciation pour en juger l'ampleur. Ce qu'à part seul un professionnel peut convenir aisément et que nous avançons sans sa démarche.

Une des pratiques anticorrosives et pour un détartrage de particules nuisibles dont s'astreignent alors les gens, n'est pas de soigner le mal par le mal, mais d'administrer du passe-temps éphémère aux contrariétés de longue durée. Nous faisons dans l'autothérapie, dans la "MP3tesse" des soins neurologiques. Extrêmement téléchargement plutôt que déchargement. Combien savent encore ce que veut dire le mot catharsis ?

 

Comme ces méthodes sont construites sur la même chanson apprise par tout le monde, les débordements d'humeur s'en ressentent. C'est le coup où le bourdon nous fait un bougonnement de bouton d'or, vous irez comprendre pourquoi il fait son boucan d'un coup ! De la thérapie aux produits de grande consommation à la manifestation d'une allergie aux allures d'épidémie, le pas est vite franchi. C'est une des raisons aussi pour laquelle nous ne nous plaignons pas correctement et que nous prêtons une mauvaise oreille aux doléances.

Difficile d'avoir sa douleur et sa souffrance bien à soi. Dans quelle étagère fonctionne si c'est de l'Ikéa.

 

Dans le temps, on ouvrait son journal et on sautait à la page horoscope, maintenant on l'ouvre et on espère un test psychologique. Si on ne se comprend pas, alors que nous avons divisé un temps, l'idée d'une cérébralité en la célébrant, par 12 singularités annuelles (mais divisées par décans quand même) et que nous nous sommes croisé(e)s par morpions interposés dans nos magazines de pêche ou de tricot en tombant dans les catégories A, B ou C, c'est qu'on ne se complique pas suffisamment le parcours individuel dans un complexe collectif.

 

100 tél SP5

 

Il ne suffit pas de savoir au travers d'une information massive si nous barbotons dans le même jus, il est important de réaffirmer son originalité. Enfin, de quoi tissons-nous nos échanges si dans un groupe de discussion sur la subjectivité ou l'objectivité d'une vie sur Mars, untel a approché son pull-over dans une accroche verbale et se découd au fil des mots ?

 

Alors pour l'avenir, il serait agréable de pouvoir compter sur les uns et les unes pour moins de formules toutes faites avec des sens développés comme nous les avons entraînés parce que « allô » « oui à l'huile », c'est marrant et un bon départ humoristique pour le climat psychologique, mais le rire ne se prend pas en gélule. Bien, j'ai déjà ouvert ce paragraphe des pages jaunes de l'analyste, à vous d'y répondre et :

 

psy

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 10:42

Mais no pause

 

La femme n'enfante pas avant de longs mois d'insouciance juvénile et n'enfante plus pour de longs mois de sénescence.

Entre les deux âges, la nature a fait les règles.

A l'homme la même jeunesse, la même vieillesse.

C'est simpliste mais ce n'est pas le sujet de l'article, le thème n'est là que pour rentrer en matière dans l'analyse de l'activité humaine.

 

La mythologie grecque nous raconte que fâché contre les êtres humains, Zeus condamne l'humanité à la souffrance de l'accouchement, et du travail à en perdre la vie.

Encore un sacré planqué ce Zeus. Comme si des conditions domestiques n'allaient pas de pair et qu'en vérité, accoucher et perdre la vie ne restent que des incidents limités dans le temps alors que le travail et la souffrance sont le quotidien des êtres humains.

 

Ici rien n'est moins intéressant que ce déclenchement de la fertilité humaine. Avec de plus en plus d'attente au fil des siècles, la mise en pratique de la productivité d'un individu est telle le début de la menstruation féminine. Le temps de l'insouciance juvénile avant d'avoir à charge de se faire dépuceler par l'outil de travail.

 

Si là est le cadeau de Prométhée fait aux êtres humains, de savoir exécuter des connaissances et de se retrouver retraités, connus pour avoir exécuter tout son savoir, sans plus d'imagination que ce phénomène biologique en parangon, plaise à l'humanité d'entendre qu'elle est la forme de politesse la plus naïve qui soit.

 

« L'homme est né libre et partout il est dans les fers ». Cet aphorisme de Rousseau prête à imaginer qu'il aurait eu connaissance des forceps et qu'à mieux le lire, on n'aurait tort de comprendre : il naît dans les fers et partout il n'est libre.

 

forcepsdelivery

 

Pourtant si l'on accorde un cas de conscience forgé sur la "honte prométhéenne", peut-on accorder tout l'instrument machinal qui nous sert de cerveau au mieux et remarquer cet astucieux système qui permet de figer une activité au gré de notre volonté ?

 

Et là attention : « Le Verbe s'est fait chair » qui nous replonge dans un "raccorps spirituel" doit si l'écriture nous distingue vraiment se lire à l'envers aussi : la chair se fait verbe.

Et ce verbe c'est PAUSER. C'est à ça qu'on découvre le mauvais usage des croyances et des doctrines.

Le verbe existe mais à peine plus régional et sinon en musique. Il n'en vient pas moins du grec ancien ∏αúω link qui peut exprimer : calmer,apaiser - retenir,détourner - délivrer, reprendre ou encore cesser - se calmer - se désister, s'abstenir.

 

Mais nous on nous parle du nombre de trimestres à valider pour se délivrer des chaînes de production.

 

Mais nous on nous parle des années à valider sur les bancs de l'école pour obtenir le sésame à la tâche de reproduction.

 

On se demande parfois d'où s'extrapole une antienne manufacturière telle que « marche ou crève » mais moi je vous la réécris : « marche pouce crève ».

Un truc d'enfant, avant les règles et justement pour les faire cesser en plein jeu quand la fatigue se fait sentir.

 

Cela étant dit, chaque être humain que nous sommes, voudra bien assimiler son droit de lever le sien.

 

like pouce

 

Sinon on peut aussi vous inventer la pilule du lendemain, à savoir le Lundi qui vous autorisera à repartir au boulot après le Dimanche travaillé et puis la semaine non stop.

Ah mais je crois que c'est déjà inventé : l'école, l'usine, l'association pour ne jamais s'arrêter dans ses activités.

 

Il vous faut prendre en considération la sidération suivante, sans oublier le début du mot précédent : pause, que ce soit l'usage lexical du nom commun ou du verbe, n'a depuis le moyen-âge à nos jours jamais "poucer" nos "dicteurs et dictrices" (je fais ce que je veux avec la langue) à se poser en direction littéraire pour cet argument dans l'existence.

 

C'est une bavure sérieuse, une coquille de protection grammaticale, une écriture d'un dessein biblique à l'en croire.

Ah bien sur, poser est plus posé. Avec cet écart du langage qui populairement fait dire « prendre une attitude prétentieuse ». Les militaires l'aiment bien aussi : « repos » « garde à vous » « repos » ah la joie du sergent chef qui l'utilise....Se reposer : l'idée qu'on vous attend de pied ferme pour vous y remettre....

 

Ne pas confondre par ailleurs avec : imposer, composer, exposer, indisposer, supposer, opposer, proposer, apposer qui sont issus du verbe PONDRE.

 

PAUSER pourrait-il par un effet de votre bonté S'IMPOSER POUR LA POSTÉRITÉ à moins que vous nous sortiez des règles qui disent le contraire...

On pourrait "compauser", trouver un apaisement. Devenir "pausitif" dans le fondé d'une société.

 

Parce qu'à bien écouter le discours ambiant, on nous parle de régulation toujours, et ce verbe régler ne veut dire pas moins que gouverner, qui nous arrive du Roi et sa Roine : « diriger en droite ligne. »

 

Si au bout d'une analyse comme celle-la on doute encore de la formation philosophique de l'amour du travail, de l'attache à la retransmission du savoir, de l'accord envers un système social, il faut faire un don à la société Tampax ou à Always, mais je lui préfère Tempaix.

 

A vous savoir agité(e)s..........

 

Capote Tampax

Bulles : « Tous les mois, tu stoppes mon business pendant une semaine !!! »  « Oh, hé...toi, dés que tu fais une erreur, je suis au chômage pendant 9 mois !!! »

 

Non de Zeus, on arrivera jamais à faire capoter cette surexcitation !

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 08:31

1er Mai 2012

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 11:16

Montesquieu nous dit dans son Essai sur les causes qui peuvent affecter les esprits et les caractères : « Généralement toutes les professions détruisent l'harmonie des idées. »

 

Professions

Bulle : La plus vieille profession d'harmonie des idées ?

 

C'est rien de le dire !

 

Rien que dans cette phrase, nous retrouvons des termes d'incompétences humaines qui effectivement infectent les esprits et les caractères de ce qui compose le déroulement gracieux d'une journée d'un pays, à savoir l'activité productrice et non productrice de celles et ceux qui s'acharnent à effectuer une tâche professionnelle, utile ou inutile :

 

                                                          • généralement

                                   • harmonie

                                   • idées


Rétrospectivement, professions associé à détruire émet un doute certain sur la capacité des sociétés humaines à supposer que le travail d'un individu de métier sert à la construction d'un modèle social quand il apparaît évident que l'un inféodé à l'autre dans bien des cas, une catégorie alors subira les accords qu'ils auront souscrits.

 

Il y a que l'humanité depuis qu'elle a développé la fonction, l'outil, le besoin, la retransmission, l'innovation, l'entreprise, le commerce, l'instruction, le statut social, la propriété, la hiérarchie, la capitalisation, la législation, et établi des niveaux de compétences, selon ces valeurs inertes loin de toutes passions et talents innés, de toutes origines identitaires, elle n'a obéi qu'à un seul réflexe qui fait l'être humain dans sa particularité au monde vivant :

 

garder le contrôle

 

Dés lors nous avons un problème sérieux, une contradiction flagrante d'une incohérence inhumaine, puisque le professionnel a à charge et devoir de maîtriser son savoir faire, d'autant qu'il est son revenu et qu'il n'entend pas voir hormis la concurrence, celui ou celle vers qui il le dispense, le lui voler. Un médecin ne prodigue que des soins, même pour une simple maladie quand il pourrait offrir une méthode de guérison que le patient utiliserait sans revenir vers lui sans cesse. Or, depuis que toutes les professions se sont gardées de laisser quiconque être en capacité de fabriquer ou d'accomplir dans les mêmes conditions leur maîtrise, les lois du commerce elles n'ont pas hésité à occuper ce marché en proposant aux particuliers des services et desdocumentations ainsi que des matériaux et de l'outillage pour le faire par soi même. 

Malgré une autre incohérence de fait, puisque le commerce se fiche de cibler correctement son public, seul lui importe de capter la masse : tout le monde n'a pas la passion ou le talent d'exécuter une tâche qui sort de son potentiel psychique ou physique. Réparer sa voiture, construire la charpente de sa maison, cuisiner des champignons cueillis soi-même, faire l'école à ses enfants, écrire un livre, fabriquer ses vêtements, couper les cheveux, toutes ces connaissances dont nous ne reconnaissons plus l'intégrité de celles et ceux formées à le faire, sont du temps, de l'argent, des expériences menées avec des erreurs à la clé, et qui échappent aux formalités dictées par les règles de la législation, des assureurs et de la finance, qui plus est. 

 

Pourtant il fut un temps où....

 

Où on savait faire des tas de choses par soi même : du sol au plafond, du placard à la table, de la terre à la marmite, de la laine au corps, du cuir au trajets longs, de la nature aux soins, et même du pécule au matelas, car c'était un temps où ni l'État, ni les banques, ni les assureurs, ni les commerciaux, et ni la justice dans certains cas n'avaient le contrôle total, et les entreprises n'avaient pas le monopole de ces activités qu'un seul individu avait pu léguer à une chaîne spécifique de solidarité, familiale, villageoise et donc communautaire. 

Et tout le dysfonctionnement est là, dans ce que certaines professions ont pris le contrôle totalitaire de l'activité humaine, quand d'autres ont conservé le contrôle identitaire de leur particularité sectorielle.

 

L'affaire était trop belle ! On pouvait créer une marque, l'exploiter sur des étendues toujours plus vastes, redimensionner l'artisanat à l'échelle industrielle, lui donner une dimension financière puissante, la positionner dans un marché boursier et bancaire, la protéger par des décisions de justice et lui trouver un cadre sécuritaire via des assurances, et jouer les mécènes en embauchant la misère sociale qu'on venait de générer en privant de leur travail ceux et celles qu'on avait détruit en volant leur activité, et il n'y avait plus qu'à former des ingénieurs, des bureaucrates, des courtiers, des vendeurs, des conseillers à l'emploi, en somme de plus en plus d'improductifs et de moins en moins de gens autonomes. Avec une violence incroyable, celle de devoir dépendre de ces marchands et exploitants pour manger, se loger, s'habiller et même d'obtenir paiement en retour d'un travail en légiférant les modalités de salaire sur des comptes bancaires, en ouvrant des crédits pour maintenir l'employé, l'ouvrier, dans son obligation, en lui bloquant toute chance d'évoluer ou d'arbitrer son parcours avec des lois contraignantes, toujours plus de devoirs et moins de droits, sinon celui de désirer un jour être à son tour capitaliste. Et en prime les faiseurs de chance, les magiciens du gros lot, les manipulateurs de cagnottes avec les jeux sportifs, les jeux de hasard, les tours de carte en ligne......

 

Une idée harmonieuse pourrait détruire presque toutes les professions à l'exception des plus judicieuses

 

interrompre tous les pouvoirs

financiers

législatifs

industriels

éducatifs

sécuritaires

et en finir avec le contrôle

identitaire

moral

 

Pyramide sociale

 

Et en dépit du bon sens qui ne viendrait pas à passionner l'humanité,

à tous les étages de la pyramide sociale se faufile une profession qui

est, on le dit aussi vieille que le monde, la prostitution.

Il serait préférable que nos professions inhumaines se tuent quand

elles se prostituent pour le pouvoir et la gloire.

Mais si l'Ordre Financier, l'État, la Religion, l'Armée,

les Parvenus, et même les Pauvres ne font rien et pourfendent

ensemble le sexe tarifé, d'ici que la Terre s'harmonise, il y

aura toujours son cul à vendre pour vivre !

 

Une idée derrière la tête ?

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 15:17

L'âge de la science con

De gauche à droite :

C'est peut-être le messie, non vous croyez pas !

En 2012 ? je veux pas vous donner de faux espoirs, mais son cerveau a le même âge que

le votre avec 30 ans de moins....

Et encore....j'en ai bientôt 50 et ce nouveau né ne pensera pas mieux que

moi....et je suis athée...

Merveilleux ce que la connerie peut être légère alors qu'elle est là et qu'il faut qu'on se

supporte l'un sur l'autre pour la mettre au monde dans un lourd corps à corps. On

enlève le cerveau et on allège..........

 

« Non Fairlance, pas ça..........tu ne vas pas nous mettre dans la tronche qu'aucune naissance au monde ne relèvera le niveau intellectuel et émotionnel de l'être humain........non ne fais pas ça Fairlance, laisse nous croire aux parents, aux professeurs, aux Présidents dans toute la morale de l'éducation, de l'instruction et du sens de la terre qui nous voit naître. Fairlance, nous te supplions de revenir à des propos plus modérés et moins extrémistes et de reconsidérer que nous avons raison, puisque nous pensons globalement les mêmes idées sur le cours d'une vie terrestre et humaine. S'il te plaît.... »

 

Je vais pas vous demander votre avis, ni à vous de près ou de loin,

ni aux soi-disant experts, encore moins aux religieux et des politiques

je m'en méfie comme le feu.

La vérité sur qui nous sommes et de quoi nous

sommes ou serions capables, sur ce que nous

ressentons, comprenons, faisons de nos

naissances à nos morts ?

 

Le cerveau, le putain de cerveau et son plein emploi !!!

 

« Mais c'est pas possible ça Fairlance, tu dis que les années pendant lesquelles mon père et ma mère m'ont tanné-e pour que je change, que mes années de scolarité où mes professeurs ont tenté de me rendre cultivé-e et que mes opinions religieuses et politiques, tout ça c'est dans ma tête et que ça a le goût de ma tétine ? »

 

Pourquoi ? Tu y arrives toi à modifier

quelque chose d'important en le décidant

tout simplement ?

Pose toi des questions sur les raisons

que tu aimes d'office ceci ou cela, que tu

détestes une chose ou une autre, que tu

préfères le salé au sucré, que tu vis toujours

les mêmes aventures, que tu comprends les

mathématiques et pas l'orthographe ou que

tu déprimes ou pas, que tu dors peu ou encore

10 heures par nuit, que le sexe te manque au bout

d'une journée ou que tu t'abstiens pendant des années,

que tu préfères la nage au tennis, la campagne à la

ville, les métiers de bureau aux métiers manuels, la

compagnie des animaux à celle des humains,

ton père à ta mère, Dieu à tes frères,

le noir au blanc, et le

racisme aux origines.

 

Ton cerveau, ta sensibilité, tes neurones et.......

un peu de ton histoire

mais juste un peu.

 

« Je suis pas convaincu-e quand même ! »

 


 

N O R M A L

 

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 17:13

Comment, comment, comment, je ne suis quand même pas le dernier des Comanches à se demander pourquoi la Société des Manches&Co qui commande s'attarde à mobiliser sa cavalerie sur comment éviter la recharge théorique du pourquoi !

Pourquoi cavaler-copie-1

« Redis-moi, pourquoi nous faisons tout ce cinéma ? »

« Comment pourquoi ? Pour être sur le film...! »

« Pourquoi lui ? »

Pourquoi cavaler

 

Comment réussir, comment investir, comment se faire plaisir, comment organiser l'avenir des enfants, comment parvenir à ses fins, comment subvenir à sa faim, comment se vêtir ce matin, comment se souvenir du baratin pour obtenir demain, comment s'inscrire, comment voter pour le moins pire, comment punir intelligemment.......Hey, t'as pas répondu au pourquoi et te voilà déjà à résoudre les problèmes de temps, de lieux et d'individus !!!!

 

Pourquoi ta société manchote, qui t'attache un bras dans le dos n'a de cesse de te donner envie de retrousser tes manches malgré tout ?

Et si comment et pourquoi étaient devenus la même interrogation notée du quotidien, devoirs après devoirs ?

Que d'aventure on se mette à commenter sa propre vie et on s'apercevra vite que c'est la logistique du comment qui prend en charge le laisser-aller du pourquoi.

 

Commentaires ?

Comment se taire...................c'est ça qu'il faut dire ; et noyer silencieusement dans le flot des discours tonitruants - et tous les truands ne s'appellent pas Tony - la question embarrassante de « pourquoi je me scalpe tout-e seul-e la cervelle. »

 

Commenterrer ? Contraction de comment m'enterrer. Ce n'est pas les cimetières qui manquent : écoles, usines, églises et tous les lieux qui t'oublieront passé 100 ans, sauf si on laisse une photo de toi au mur !

Squaw Of Milky Way. Comanches - NARA - 519066

 

En attendant que tu crèves sous le toit des années offertes à "commentir" sans cesse, ça anime sous le typique, des réunions de famille, des repas de fin d'année entre collègues, des thés dansants dans la salle des fêtes communale (parce que le typique est plus grand), des petites sorties entre gens du même ordre d'idées : « mais calumet-on dans la paix pendant quelques heures sans mes soucis ? »

 

Et puis après ?

A cheval, au galop, I'm a poor lonesome cowboy qui rejoint la horde et les hennissements, sinon je m'éloigne du comment m'en sortir seul-e, vers un pourquoi faire face à l'Ouest sauvage sans le convoi qui m'encercle de ses faveurs.

oregon-trail-iphone-ipod-001

De toute manière, depuis que tu éradiques des peuples entiers et des visions du monde pour t'implanter, je crois que tu ne sais plus pourquoi tu te lèves en même temps que le soleil, et même avant lui. Et dire que tu viens d'Europe pour faire écho au comment vivre, et bien je ne suis pas heureux d'être de ton continent !

 

Non, en fait la seule fois où tu te demandes pourquoi, et que le comment, tu t'en fiches complètement, c'est quand un être que tu croyais toi, se jette dans un canyon par désespoir ou qu'il s'exile dans un défilé étroit et disparaît.

 

Un-e pauvre solitaire vachement coi pour toi, qui reste avec un no comment....

Cacterius

« Je m'arrache Bill. Bill, I am a poor lonesome cactus... »

« Tu vas te tirer une épine dans le pied, Bob ! »

« Je m'en cacte... »

« Je m'épine ce soir ou demain matin ? »

« Tu vas rater le concours Lépine... »

Cacter

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 13:31

Dans un coin du cerveauJe crois pouvoir dire sans me tromper que notre société "branchée" a fait fructifier des nids de problèmes, qui ne sont rien d'autre que nos pulsions dans l'oeuf.

Cette réflexion a t-elle sa place dans le gouvernement futuriste au vue des doctrines multiples qui sont autant de gouvernes ? Très certainement, tant les malaises naissent du vide, du déploiement de notre zèle, des courants ascendants, et du poids surtout que nous appuyons sur l'air du temps. Bien des conditions dont je me moque mais le nihilisme qui anime nombre de mes contentions, se met en devoir de manifester une parcelle de neutralité sur le sujet.

Sur le pourquoi de nos opinions, nous concédons une plate-bande de contre quoi, toujours plus complémentaire, ce à quoi je réponds, jusqu'où l'imagination est imitation. Je peux écrire : je pense donc je suis  mais je peux aussi l'écrire je pense donc que je suis.

Pour illustrer mon propos, prenons le geste en exemple, celui des mains que nous rassemblons par intention ou réflexe : c'est le cas pour la prière, pour le frisson, pour la persuasion, pour la réunion personnelle. Elles sont aussi un paravent, un geste de pudeur pour cacher l'essentiel. Cette gestuelle, est en processus social, tant il y a ordre et désordre, conscience et insouciance, contrôle et carence.

La sphère sociale fait de la gravité des contraires, un phénomène crucial qui rappelle celui des cafards dans un bain de lumière. A la limite du rayon lumineux, là où l'ombre commence, ils s'immobilisent. Savoir qu'il y a le plaisir dans l'éclairage et l'exposition, et avoir l'intention malgré tout de rester à couvert et dans l'obscurité, sont aujourd'hui une perturbation spirituelle, où nous devenons tous et toutes, une soldatesque en déroute.

Pourtant nous ne cessons de dévorer l'image en "néopinions" (les opinions sous les néons), nous sommes "exhibophages" par un désir platonique qui fait lien avec cet autre effet plus contraceptif, quasiment contrat sceptique, qu'est le sentiment craintif de la "déshinibophobie", et nous nous vivons dans une poussée de vie, l'éros, et une de mort, le thanatos.

Dans mon cas, à néantiser l'esprit des règles, j'en viens à sortir de la mesure qui place les choses dans autre chose ; Cafardisesni passion ni peur en finissent par devenir ma poignée deux mains. L'humain n'est pas d'une telle visibilité, mais plutôt errant dans un corridor sous un mirador, plaqué contre un mur ou l'autre, défiant un artificiel équinoxe.

Cette position du corps et de l'esprit, qui prend naissance avec le cinéma dans la téléportation d'un être en trois dimensions sur un plan bidimensionnel est largement présente au travers des faits d'actualité dés qu'ils concernent les gens connus. Cette formation internaute qui lui ressemble, soulève elle, une interrogation révolutionnaire. A la fois troupe et maquis, elle sacrifie dans les deux cas l'audace, l'avancée et l'affranchissement.

Et j'en viens à l'étonnement qui est l'aveu d'une indignation qui s'efface, face à une qui se veut efficace. A part être ou ne pas à part être, cette question obtient toujours la même réponse, à savoir l'éradication partielle par un régime martial. Ma conviction personnelle est que l'affirmation vaut confirmation, et que l'infirmité d'un peuple profite aux firmes qui l'exploitent.

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 10:07

speed1oUn nouveau jour, plutôt une vieille présence, qu'on a oubliée, mise dans un coin de sa tête, mais qui reviendra vous réveiller.

L'HOMME N'A PAS TROUVÉ SA VIOLENCE

La violence est naturelle. Elle fait le monde. Elle est créatrice du monde. Sans violence, la genèse même ne serait pas. L'Homme ne serait pas, mais !

Comme l'Homme est malicieux ! Violence exprime la force, ni plus ni moins. Lui l'Homme, invente la faiblesse. Comme il est malicieux. Hormis sa valeur intrinsèque, où l'Homme voit de la faiblesse dans la nature ? Là où il le prétend, ne sont que forces qui s'exercent. Des rapports de force, alors dit l'Homme. Quelle malice ! Il revient avec un élément dominant, un élément dominé. Il abuse l'Homme ! Faire ainsi usage de la manifestation des forces naturelles pour les dévoyer dans son domaine. Bien sur, cela arrange l'Homme, la nature n'a pas inventé de règne, mais puisqu'il peut s'arroger le droit de régner, il dira "le règne des animaux". L'Homme gouverneur ! Comme il est sournois ! Où voit-il une plante, un animal lui emboîter le pas ? La violence, ce nom qu'il donne à la force, est le vice, le droit de prendre par la force. L'Homme commet alors la faute. La nature ne viole pas, la nature s'efforce à être la nature. Elle ne prend pas, elle transforme. Le vent couche un arbre, poursuit son action, et laisse à la terre son ouvrage. Il n'a violé aucune loi naturelle. Oh l'Homme ne l'entend pas de cette oreille ! Pour lui le vent est coupable. L'Homme se déclare gouverneur des lois des Hommes. La perversité est proclamée ! Violer, violenter ? L'Homme voit le mélange désordonné de cette foi de lois. Il tranche. Violenter c'est faire la guerre. Violer c'est maîtriser. L'Homme est cependant subtile. Il dissimule dans ces deux verbes le mot force. Ne peuvent violenter ou violer que les détenteurs de la force, les maîtres de la guerre.

La nature ne fait pas la guerre. LA NATURE A TROUVE SA FORCE, l'Homme n'a pas trouvé la sienne. Sa force, entendez l'Homme dire, sa force en interrogeant, condescendant qu'il est. La nature détruit tout sur son passage, assure l'Homme. Elle ruine un paysage. Elle engloutit. Elle engouffre. L'Homme brandit le spectre de la peur. Lui, l'Homme il entre en vainqueur dans les villes, les met à feu et à sang, des cités interdites, des cités séculaires, il les efface de la surface du globe. Où voit-il l'Homme de tels lieux que la nature a marqué pour l'éternité de son action ? La nature fait des cicatrices ; elle ne fait pas de ruines. L'Homme dit, il élève ! L'Homme constructeur ! La nature elle crée. Elle dévoile des terres océaniques pour le repos des migrateurs, elle éclot des volcans qui fertilisent le sol. Où l'Homme affirme une destruction générée par la nature ? L'Homme est habile ! L'Homme est habilité ! A s'approprier la terre, à ensemencer la terre. La nature elle ne se conduit pas comme habilitée ! Là où l'Homme prend pied, là où l'Homme plante des pieds de végétaux, la nature oeuvre encore et encore. L'Homme maudit la nature. L'Homme météorologue ! Comment, la nature innonde les terres ? La nature ensevelit les cultures ? La nature fait s'écrouler les maisons ? Lui l'Homme, détruit des forêts, assèche des vallées, pollue les nappes phréatiques, appauvrit les sols, éradique les espèces, exproprie les habitants. Quoi dit l'Homme ! La nature a tué les dinosaures, rouspète t-il. D'où ignore t-il les conditions de son apparition terrestre ? Sans la nature universelle, l'Homme serait encore dans le néant du cosmos. Il doit à la force des éléments d'être hypocrite. L'Homme sait tout ! L'Homme savant. Quelle manipulation est-ce là encore ? La nature ne peut rien savoir, dit-il, puisque personne ne s'exprime en son nom. L'homme magnifie sa capacité sensorielle, sa parole et ses prophéties. Où estime t-il que la nature manque de langage ? Son corps lui-même à l'Homme, lui parle t-il avec des termes pour lui dire, dors, mange, couvre toi ? La nature n'a pas besoin d'articuler ces choses, les articulations sont toutes dans sa force. L'Homme articule. L'Homme grand parleur ! Or voila, pas une seule de ses articulations de la bouche ne désengagent l'Homme de son débat sur la violence et la non-violence.

La nature continue son bras de fer avec lui, et il répète la même ineptie. La nature ne cesse pourtant de lui dire : QUE LA FORCE SOIT.

 

link : graphisme sur Lascopainter.com

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  • : Libre penseur je place l'écriture au- dessus de toute forme de justice. Entre l'être qui agit et l'être qui parle, l'être qui écrit se sait toujours par lequel trahi. Exposition la plus perpétuelle de toutes - tout plaisant sait faire et complaisant sait dire - écrire est un désir irrépressible, de plaisanterie et bien avant, de déplaisir et bien après. Ce que l'animation est à l'image, à l'écriture est la ranimation, un défi atemporel.
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